Best/Greatest 'Playmaker/s' Ever

Discussion in 'The Beautiful Game' started by PDG1978, Nov 17, 2016.

  1. Trachta10

    Trachta10 Member+

    Apr 25, 2016
    Club:
    CA Boca Juniors
    The best ever

     
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  2. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
    #202 carlito86, Oct 22, 2020
    Last edited: Oct 22, 2020
    @Trachta10
    Since you mention it
    Maybe Maradona is not even the best pure passer/playmaker from Argentina(dribbling,scoring and iconic moments aside)


    Panoramic vision of a football field
    i haven't seen anything like it from anyone

    His peak production in Serie A 1999/00 was actually on par with Zinedine zidane 2000/01(his best season?)
    https://fbref.com/en/players/f11a57c1/all_comps/Juan-Sebastian-Veron-Stats---All-Competitions
     
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  3. poetgooner

    poetgooner Member+

    Arsenal
    Nov 20, 2014
    Club:
    Arsenal FC
    What I really enjoyed about Veron was also the fact that he was a very powerful player. Not just physically strong, but also, of course, his iconic long-range shots which if all you got to see were his team's weekly highlights, as I did during his Lazio days, then he becomes this mythic figure.

    I was genuinely scared when Man Utd sign him.
     
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  4. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
    2015/16
     
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  5. PuckVanHeel

    PuckVanHeel BigSoccer Yellow Card

    Oct 4, 2011
    Club:
    Feyenoord
    From standstill and idle positions maybe. While on the move Veron is not close to be being top five.
     
  6. Edhardy

    Edhardy Member+

    Sep 4, 2013
    Nairobi, Kenya
    Club:
    Juventus FC
    I'd have Maradona, Riquelme, Veron, Messi in the same ballpark as passers. Veron might have more depth/range to his passing but the rest also have certain aspects better than him e.g. Messi & Maradona's backspin.
     
    boca120879 and carlito86 repped this.
  7. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
  8. PDG1978

    PDG1978 Member+

    Mar 8, 2009
    Club:
    Nottingham Forest FC
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  9. PuckVanHeel

    PuckVanHeel BigSoccer Yellow Card

    Oct 4, 2011
    Club:
    Feyenoord
    Not saying he is an undisputed candidate but it seems this is a good video:

     
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  10. PDG1978

    PDG1978 Member+

    Mar 8, 2009
    Club:
    Nottingham Forest FC
    Yeah, you're right it is.

    His name was one I was not so familiar with before joining Big Soccer, but now I realise he was very highly regarded in the Bundesliga in his time (I don't know whether there were comparisons/parallels drawn with players of the past such as Overath or not at the time).

    Still today before seeing the video I was not particularly educated on him as a player to be honest, so it's good to see.

    It's a good addition to the thread too, because it does have enough scenes showing passes, setting up team-mates, dummies etc. He was certainly very good on his left side wasn't he....
     
  11. PuckVanHeel

    PuckVanHeel BigSoccer Yellow Card

    Oct 4, 2011
    Club:
    Feyenoord
    Article by France Football of this week:

    @PDG1978

    Show Spoiler

    AU PARADIS DES FOOTBALLEURS, DIEGO ARMANDO MARADONA REPOSERA À JAMAIS AUX CÔTÉS DES PLUS GRANDS JOUEURS DE L’HISTOIRE. À QUELLE PLACE EXACTEMENT ? ÇA SE DISCUTE... TEXTE THIERRY MARCHAND
    Àquoi mesure-t-on la grandeur d’un footballeur d’1,65 m? Jusqu’où le curseur peut-il grimper avant de s’arrêter en voyant défiler le nom de ceux à qui on attribue les qualificatifs les plus flatteurs ? Pelé, Di Stefano, Cruyff, Maradona, Platini, Zidane, Messi, Cristiano ou Ronaldo... Juger de la stature d’un athlète, c’est toujours se risquer sur le chemin pentu de la comparaison au travers d’époques, de pays et de compétitions pas toujours juxtaposables. C’est verser dans l’appréciation des mérites et la dimension des exploits, jauger l’immensité du palmarès et l’éternité des moments qui ont jalonné une carrière. Mais c’est aussi étreindre une valeur sentimentale, largement partiale, et toucher à la subjectivité des cultures. Un Brésilien préférera toujours Pelé, un Argentin Maradona, un Catalan Messi, un Néerlandais Cruyff, un Portugais Cristiano Ronaldo et un Français ceux qui l’ont fait vibrer.

    Plus que tout autre joueur, Diego Maradona pose un problème quand on se risque sur ce terrain glissant de l’évaluation. Car, derrière le footballeur, se profilent les zones sombres de l’homme. Alors, une autre question s’impose. Peut-on évoquer l’artiste sans faire abstraction du cocaïnomane ? Ou faut-il retenir le félon du premier but contre l’Angleterre lors du Mundial mexicain de 1986 au détriment du génie, auteur d’une action historique contre cette même Angleterre quatre minutes plus tard ?

    Cette dualité de l’homme et du joueur peut paraître injuste. Reproche-t-on à Van Gogh son goût pour l’absinthe et aux Rolling Stones leurs errances hallucinogènes au moment de juger leurs productions ? Ou à Frank Sinatra ses fréquentations à l’écoute de My Way ? Mais le sport est le sport, qui requiert des vertus de perfection et d’angélisme, pour ne pas dire de moralité, qui ne siéent pas aux autres arts du spectacle, et encore moins à la compétition.

    UNE FASCINATION POPULAIRE
    En 1998, dans les entrailles du Stade de France, une bonne heure avant la finale de la Coupe du monde entre la France et le Brésil, Pelé tenait une conférence de presse improvisée devant un parterre d’une trentaine de journalistes, dont chacun buvait ses paroles. Entra Maradona. Dans la seconde, micros et stylos se détournèrent du Roi, interloqué, pour se braquer en direction du Pibe. Le sourire ironique de Pelé fut son ultime expression du jour. Au charisme mystique du Roi, le prodige argentin opposait un magnétisme naturel et une fascination populaire, qui contrastera à jamais avec les stéréotypes artificiels, verbaux ou factuels, de tous les autres, à l’exception notable de Cruyff, autre écorché vif de génie. Comme Pelé, à qui on risque de le comparer longtemps, Maradona avait le pouvoir d’être accessible quand la télé, internet et les réseaux sociaux n’avaient pas encore dénaturé le goût des relations humaines.

    En 1978, il s’était vu refuser la possibilité de s’inscrire dans la même lignée que le prodige brésilien, en devenant champion du monde à 17 ans. César Luis Menotti, le sélectionneur argentin, l’avait écarté au dernier moment du groupe appelé à disputer la Coupe du monde sur son sol,un affront que le Pibe de Oro n’a jamais digéré. Deux jours après la finale victorieuse face aux Pays-Bas (3-1 a.p., le 25 juin), la gifle avait retenti sur l’autre joue quand, au bar d’un hôtel de Buenos Aires, Maradona s’était vu interdire une coupe de champagne pour célébrer le titre mondial avec ceux qui seraient bientôt ses obligés, sous prétexte qu’il était encore mineur. De ce jour, Maradona allait faire de la Coupe du monde et du breuvage français un objectif de vie, l’un pour la postérité, l’autre pour son plaisir. Dans l’Argentine des tortionnaires Videla, Massera et Agosti, les deux se conjuguaient rarement.

    LA SÉLECTION POUR DIEGO, LE CLUB POUR MESSI
    Pelé avait fixé la barre très haut : trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Or, Pelé était le plus grand. Maradona s’emploiera à l’être, en s’aventurant sur un territoire où le Roi n’eut jamais l’occasion d’exercer sa profession : l’Europe. Mais le Pibe ne perdra jamais de vue que son destin de déraciné ne s’inscrirait qu’à travers la sélection argentine. C’est ce qui le relie à Pelé. Et c’est ce qui le différencie de Messi. La compétition reine de l’époque était la Coupe du monde, et cela vaut aussi pour Di Stefano, Cruyff ou Platini. Tous les joueurs d’alors étaient jugés à l’aune de cette épreuve, bien plus qu’à celle, obsédante, de cette Coupe (désormais Ligue) des champions qui polarise l’attention de tous depuis plus de vingt ans.

    Remporter la Coupe du monde une fois faisait de vous un géant. La remporter trois fois, une légende. C’est l’une des raisons pour lesquelles Pelé semble toujours inaccessible. Mais pas que. Comme le disait la semaine dernière Michel Platini dans les colonnes de L’Équipe, « Pelé était plus qu’un humain, c’était autre chose ». On ajoutera, sur le terrain comme en dehors. Cette impression de surnaturel, qu’on rencontrait également chez Cruyff, ne se dégageait pas de la personnalité de Maradona. Lui aussi était autre chose, mais autre chose de plus humain, jusque dans ses faiblesses. Si son physique de petit gros contrastait avec l’élégance naturelle d’un Pelé, d’un Cruyff, d’un Zidane ou d’un Messi, il lui donnait également une dimension populaire dont ne jouirait par la suite aucun autre joueur de sa dimension. Maradona était un anarchiste, lui qui flirta pourtant souvent avec les populistes de tout poil. Le peuple était sa source, son opium, comme aucun autre géant du foot. Il s’y baigna jusque dans ses déviances, flirtant avec la Camorra et les substances illicites comme un gamin à qui on offre tout. Pelé, Cruyff et tous les autres ont fait des fêtes, souvent cachées. Celles de Maradona étaient publiquement romaines dans l’âme, ou plutôt napolitaines, et vésuviennes dans leur éruption.

    SIX MATCHES ET DEUX BUTS EN C1
    Comparer Maradona aux autres est impossible parce qu’il diffère en tout de ses prédécesseurs comme de tous ses successeurs. Dans son génie du dribble comme dans ses manières, parfois outrancières. Un joueur hors norme dont la sublimité ne se reflétera jamais dans le palmarès. Ou si peu. Car El Pelusa (la Peluche, l’un de ses surnoms) n’avait pas choisi la crème pour exercer ses talents, lui préférant des clubs plébéiens : Boca, le Barça, Naples... Ceux où on se mettrait à son service. Une recette qui vaudra aussi pour les quatre Coupes du monde qu’il disputera, la dernière, tronquée, en 1994. La victoire l’obsédait, à tout prix. Mais il voulait aussi devenir un héros et être reconnu comme le génie qu’il était.

    Les clubs qu’il a choisis ne l’ont donc pas porté sur le devant de la scène, parce qu’ils n’étaient pas dimensionnés pour cela. Le Barça des eighties, où il était arrivé en 1982, était bien loin de celui qu’il est aujourd’hui (une Liga en vingt-cinq ans, de 1960 à 1985). Blessures et suspensions ne firent qu’ajouter au côté éphémère de son passage en Catalogne. En dix saisons en Espagne (FC Barcelone, Séville) et en Italie (Naples), Maradona ne jouera que six rencontres de C1. Difficile, donc, d’établir des parallèles avec CR7 (173 matches) ou Messi (146), voire Cruyff (51) et Platini (30). Sans parler de Pelé, qui préféra évangéliser l’Amérique. Ce qui vaut pour les apparitions vaut bien sûr évidemment pour les réalisations : en six matches de C1, Maradona n’aura marqué que deux fois, un doublé contre Ujpest en 1990.

    ÉLIGIBLE, MARADONA AURAIT PU GAGNER DEUX BALLONS D’OR ET PELÉ SEPT.

    UNE COUPE DE L’UEFA, SEUL TROPHÉE EUROPÉEN
    El Diez (Dieu, un autre de ses surnoms) n’en a pas moins offert un titre européen à Naples : la Coupe de l’UEFA en 1989, époque où la surnommée C3 avait une valeur bien supérieure à la Ligue Europa actuelle. Pour preuve, le Napoli de Don Diego avait, cette saison-là, sorti la Juve en quarts de finale et le Bayern en demies. Au cours de cette Coupe de l’UEFA, remportée en finale contre Stuttgart, Maradona avait marqué trois buts seulement : trois penalties. L’évaluation continentale vaut d’ailleurs également pour les compétitions sud-américaines. Si Pelé a remporté deux fois la Copa Libertadores avec Santos, Maradona n’a jamais joué une rencontre de cette épreuve.

    Au contraire de Pelé,Messi,CR7,et même Di Stefano,Cruyff, voire Platini, Maradona n’était pas un buteur. De quoi rendre la comparaison encore plus caduque : 34 réalisations en 91 capes avec l’Argentine, 312 en clubs. À des années-lumière de Pelé (77 en 92 sélections, 680 en compétitions officielles de clubs), de Messi (71 et 640) ou surtout de CR7 (102 et 647). Il faut dire que le Pibe n’était pas un attaquant non plus, plutôt un soliste qui accompagnait ses coéquipiers, chef d’un orchestre dont il jouait de tous les instruments. Il aimait s’amuser, toucher la balle, même dans son propre terrain. Sa performance à lui était le geste, pas seulement le but. Du résultat seul aussi, il s’affranchissait.

    PLUS DE CONCURRENCE QUE PELÉ
    Il y a cinq ans, nous nous étions amusés à revisiter le palmarès du Ballon d’Or et à refaire l’histoire du trophée créé par France Football il y a soixante-quatre ans. Qu’en aurait-il été du destin de Maradona si les critères actuels (accès aux joueurs de toute la planète, et non aux seuls Européens) avaient alors prévalu ? Nous avions péremptoirement décidé de lui en accorder deux (1986 et 1990), contre sept à Pelé. Deux seulement ! On est loin des six, bien réels, de Messi, des cinq de CR7, et même des trois de Cruyff, Platini et Van Basten. Sans doute parce que, contrairement à Pelé, il se trouva confronté à une concurrence planétaire bien plus conséquente. Si, pour nous, Pelé évinçait du palmarès du Ballon d’Or les Law, Yachine, Masopust ou Sivori, Maradona devait en déloger Rummenigge, Platini, Gullit ou Van Basten et Matthäus, neuf des dix vainqueurs du Ballon d’Or FF dans les années 1980. Or, ces cinq-là, auquel on ajoutera Zico, également non éligible, croisèrent le fer simultanément avec le Pibe dans cette Serie A qui était alors le meilleur Championnat au monde : les deux Allemands à l’Inter, le duo de Néerlandais au Milan AC, le Français à la Juve et le Brésilien à l’Udinese. Que, dans ces conditions, Maradona ait trouvé moyen de hisser à deux reprises, en 1987 et 1990, le Napoli sur le toit de l’Italie peut être considéré comme une performance de très haut vol.

    Ces prouesses napolitaines contribuèrent d’ailleurs largement à faire de lui le géant qu’il est, édulcorant un tantinet un bilan par ailleurs peu fourni dans ses autres clubs : un Championnat avec Boca et une Coupe du Roi avec le Barça ! C’est peu, très peu ! Dans leurs rétroviseurs, Pelé compte onze titres nationaux ou internationaux avec Santos, Cruyff vingt-deux avec l’Ajax, le Barça et Feyenoord, Cristiano Ronaldo vingt-huit avec le Sporting Portugal, Manchester United, le Real et la Juventus, Messi trente-trois avec Barcelone... Seulement voilà, en dehors de son immensité technique, Maradona était un personnage dont l’amplitude n’aura jamais d’égale. En août 1987, un an après ce que Bobby Robson, le sélectionneur anglais, appela « la main du filou », il avait amadoué habilement Wembley lors d’un match amical opposant un onze de joueurs du Championnat d’Angleterre et celui du reste du monde, dont il était le capitaine. Copieusement sifflé lors de l’échauffement, il avait mis la foule dans sa poche à grands coups d’arabesques et de petits gestes techniques, comme le ferait un clown ou un prestidigitateur. Dix minutes plus tard, l’écho des tribunes était celui d’applaudissements. Maradona n’était pas qu’un footballeur, c’était un « entertainer », un « divertisseur », un amuseur, qui savait se jouer comme personne de la balle, des gens et des défenseurs. Mais qui s’en souvient ?

    PEU VISIBLE EN DEHORS DE LA COUPE DU MONDE
    La pénurie d’images, dont l’époque était avare, fait qu’on glorifie davantage les quelques actions de grâce qui nous furent servies. Davantage en tout cas que celles, plus concrètes, que nous voyons désormais en boucle. Qui, en France, a vraiment vu jouer Diego Maradona ? Et surtout, combien de fois ? Parce que les années 1970 et 1980 étaient celles de la disette, les rencontres alors visibles se résumaient à des compétitions phares. Quant aux rares extraits de matches, ils ne recélaient que des moments forts, forcément plus envoûtants que ceux de ce lancinant présent où l’on voit tout, y compris des matches de Championnat insignifiants qui altèrent nos jugements. C’est aussi pour cela que les performances de Leo Messi et de Cristiano Ronaldo n’en sont que plus remarquables. De combien de buts ou d’actions magiques de Maradona le monde se souvient-il, comparés à ceux et celles des deux extraterrestres précités ?

    Pour Maradona, mais aussi Di Stefano, Pelé et même Cruyff, le mythe a certainement pris le dessus sur la réalité, bien trop concrète celle-ci, de notre quotidien. Les stars d’aujourd’hui ne pourront jamais se cacher, fut-ce le temps d’une rencontre. L’ultime talent de Maradona, mais aussi de Pelé ou de Cruyff, c’est donc d’avoir performé quand le monde entier regardait. Quand la splendeur du Pibe tient en une demi-douzaine d’années, celles de Messi et Cristiano Ronaldo s’étalent sur quinze ans, minimum. Mais Maradona a fait du Mundial 1986 un hit interplanétaire que personne n’oubliera. Aussi grand soit Messi, il n’est pas certain que l’Argentine, qui se reconnaissait en Maradona de la même manière que dans Eva Peron, pleure un jour la Pulga avec autant de larmes que le Pibe. Injuste ? Peut-être. Mais la grandeur d’un joueur, c’est aussi, peut-être même surtout, l’émotion et les frissons qu’il procure. Dans ce domaine-là comme dans d’autres, Maradona avait peu de rivaux.

    Much better as that Clarin thing.
     
    Edhardy repped this.
  12. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid

     
    TacoTach and Tropeiro repped this.
  13. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
    #213 carlito86, Dec 21, 2020
    Last edited: Dec 21, 2020

    34 goals +12 assists in 2996 league minutes (34 matches) playing as a attacking midfielder
    22 MOTM awards and one of the highest media ratings in la liga history
    (only surpassed by previous versions of himself)
    http://www.dbscalcio.it/sn-risultatiMediaVoto.php

    I think Messi is a freak in the sense that he is arguably the best in every single thing he does
    Sure He had this innate ability as a dribbler but he was not a prodigious finisher in his younger years( like R9 for example)
    But look at the numbers he put between 2010-2012

    No one can tell me either that Messi was marked out in la masia as being a future great prospect as a playmaker(he started out as a winger in fact)
    The freekicks(he had probably one of the most unlikely trajectories as a FK specialist)
    He worked on it and for a sustained period could lay claim to being the best in the world at it

    To score 34 league goals at the rate of 1gpg is a astonishing achievement within itself
    To do so with the heatmap of a playmaker is arguably unprecedented in top flight European football history
    I think he is a genius
     
    TacoTach repped this.
  14. poetgooner

    poetgooner Member+

    Arsenal
    Nov 20, 2014
    Club:
    Arsenal FC
    2018 in particular was disappointing to me. Salah, De Bruyne, and Hazard were all lauded that year. Messi was scoring like Salah, playmaking like De Bruyne, and dribbling like Hazard all in one little package, in a team that was frankly, not close to elite level at all. If the Ballon d'Or was fair, he would have won it that year, no doubt.
     
    boca120879 repped this.
  15. PuckVanHeel

    PuckVanHeel BigSoccer Yellow Card

    Oct 4, 2011
    Club:
    Feyenoord
    This mechanism, in a different but comparable way, also applies to football:

    "Sociologists Matthew Salganik of Princeton and Duncan Watts of Microsoft have conducted a number of studies to determine what makes a song popular. They discovered that when someone approaches a song knowing only that it’s popular and well-liked within the cultural mass, that person is more inclined to come away liking the song too. This can create a ripple effect, with songs becoming more and more popular because they already are popular. Salganik and Watts’s research suggests that the more visible something is — whether it became that way through marketing, grassroots efforts, or sheer word of mouth — the more highly regarded it is, and the more popular it is likely to become.
    Social influence has a powerful effect on which songs become popular. As art is a form of communication we often share and experience socially, it makes sense that we like art that we believe will connect us to others.
    Our instincts to spread what we like, and to like what others like, mean that what seem like small advantages for a song — perhaps a well-placed promo on Spotify, or appearing on the soundtrack of a Netflix show — can lead to a big chart presence. A good review at the right time or being used in a viral meme on a slow news day could help more people discover a song just out of happenstance. Songs that get an initial bump can ride that wave, so more people seek them out, buy them, and boost their popularity. This cycle can lead to one song, good or not, becoming a hit, while another disappears into obscurity."

    https://www.vox.com/platform/amp/cu...yesterday-movie-the-beatles-music-meritocracy

    This is how a snowball effect originates in the cultural sector. Made possible by linguistics/masses and then the further opening of doors/avenues as a result, and clubs basing their recruitment on commercial power (as notes in Ancelotti his memoirs).

    One nearby chief victim of this mechanism has been Kees Kist in the past... (and Ziyech now)
     
  16. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
  17. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
  18. TacoTach

    TacoTach New Member

    Portugal
    Feb 20, 2019
    Nat'l Team:
    Portugal
    I think the same could be said about Neymar (who obviously learned a lot from Messi). His improvement in terms of playmaking over the last few years has been unreal, especially in his through balls and long-range passing. When he was at Santos or even in his early Barcelona years, I would've never guessed he had the potential to become the playmaker he is today. Sure, at Barcelona he gave many amazing passes, but his role in the team wasn't that of a playmaker, he was mostly a fairly traditional winger who would dribble down the left flank and create chances that way. At PSG, he's now the creative hub of the team. Even when he's aligned as a winger on paper, he plays much more centrally and usually drops very deep to orchestrate play, just like Messi in Barcelona. Their heatmaps are almost symmetrical:

    [​IMG]

    To clarify, I'm of course not claiming he's reached the level of Messi as an overall player, but as a playmaker he's certainly up there as one of the best:



    This article gives a great analysis on how he's been evolving.
     
    Gregoire1 and carlito86 repped this.
  19. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid

    In 5 years time with additional titles and sustained success he could be on the periphery of these types of discussions.
    Maybe even a contender

    I think on form right now he is one of the top 5 best playmakers in Europe
     
  20. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
    2003-2007


    Vision=110/100
     
  21. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid

    Posted online recently
    Im sure its the first comp of its type(ive seen ones with assists but not ones wholly focused on his vision and playmaking)
     
    Edhardy and PDG1978 repped this.
  22. PDG1978

    PDG1978 Member+

    Mar 8, 2009
    Club:
    Nottingham Forest FC
    Yeah, that's also the first/best Baggio passing video I'm aware of myself, and kudos to the uploader as it's an excellently put together one.

    I think what it helps show, along with the generally very sound/reliable technique, is that he was very good when it came to weight of pass and placing his passes and crosses in the optimum position for team-mates to make effective use of the opportunity/possibilities. Aligned with that, the timing of the passes. Of course the video is showing the successful examples and there will be occasions it didn't come off as well, and for some of the passes we could say a lot of players would be capable, but in general I do think the weight of passing was a notable quality of his game, particularly with mid range lofted passes and crosses I think.
     
  23. carlito86

    carlito86 Member+

    Jan 11, 2016
    Club:
    Real Madrid
  24. PuckVanHeel

    PuckVanHeel BigSoccer Yellow Card

    Oct 4, 2011
    Club:
    Feyenoord
  25. PDG1978

    PDG1978 Member+

    Mar 8, 2009
    Club:
    Nottingham Forest FC
    He put some good thought into that (including asking about the size of the pitch!).

    I've had a think about All-Time versions (as difficult as it is without a goalkeeper - maybe the defender would be allowed to handle the ball or there could be some alternation - for example in my efforts below a Neeskens swapping with a Baresi or an Ardiles swapping with a Beckenbauer) - maybe I've tried to be too 'alternative' with the thinking and it should stay even closer to a collection of the best ever players outright, I don't know.

    Team 1: Franco Baresi, Johan Neeskens, Johan Cruyff, Andres Iniesta, Pele
    Team 2: Franz Beckenbauer, Osvaldo Ardiles, Alfredo DI Stefano, Luis Figo, Ronaldo Nazario
    Team 3: Alessandro Nesta, Jean Tigana, Michel Platini, Tom Finney, Lionel Messi
    Team 4: Laurent Blanc, Soren Lerby, Lars Bohinen, Eusebio, Marco van Basten

    I was thinking that the defender should be able to control and pass the ball very well, even be able to advance with some dribbling, but also be defensively aware and reliable enough, there should be somewhat of a box to box player to help defensively but also be able to progress and contribute in the opponents half, then there can be a mix of a player or two with good balls skills and short passing (but dribbling/pace and/or finishing prowess and attacking prowess would be good bonuses too, as well as some stamina and a little bit of defensive intent/capability too), and a player or two who can interact very well with team-mates in terms of short passing but also can create his own chances and openings with dribbling, tricks etc.
     

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